La sagesse des hêtres
S’achève ce mois de résidence qui aura débuté sous une chaleur estivale pour finir chaussures crottées dans les champs détrempés. Détrempés, oui, mais aussi défoncés
S’achève ce mois de résidence qui aura débuté sous une chaleur estivale pour finir chaussures crottées dans les champs détrempés. Détrempés, oui, mais aussi défoncés
Quelqu’un, dans la boîte à livres, semble s’être débarrassé de sa bibliothèque de lycéen et je rapporte dans ma besace Michaux, Voltaire, Baudelaire et Carroll.
Quatre tables dépareillées dans une librairie. Nous parlons de poésie, comparons les mérites des vers libres et des vers réguliers, admirons Quignard et Beckett, buvant
Et l’une me souhaite de « bonnes vacances » lorsqu’elle apprend que je vais partir un mois. Vacances ? Vacance ? Dans l’esprit de mon interlocutrice, ça parle de
Au troisième jour de ce second séjour, je n’ai pas encore allumé la radio, ni la télévision qui m’est si peu familière. La musique que
Semaines passées explorer, errer, arpenter, De détours en sentiers impraticables, De culs de sacs en routes inhospitalières au piéton, Nez sur le balisage (maudite vue,
Ce qui un jour me fit ouvrir un tube de peinture à l’huile ? Je ne sais plus. Mais je me souviens que ce fut un
Le matin fermer le livre de poèmes pour écouter les chants d’oiseau. L’après-midi fermer le livre de poèmes pour aller voir les chênes. Le soir
Nous avons marché autour de l’étang de Paimpont, dans le respect des arbres vivants et morts et des eaux stagnantes. C’est pour nous remettre à
2 mai 2023Approcher la table de la fenêtre, me chauffer le dos au soleil du matin. Deuxième café, le cahier, reprendre le flux de l’écriture
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